| ÉCROULER (S') v. pron. XIIe siècle, escroller, « ébranler, secouer » ; XVIIe siècle, comme pronominal. Dérivé de crouler I. ☆1. En parlant d'une chose. Crouler, tomber brutalement de toute sa masse. La maison s'est écroulée dès le début du séisme. Le rocher s'écroula sur la route. Par ext. En parlant d'un ensemble d'objets en équilibre. Se défaire, tomber en s'éparpillant, en s'étalant. La pile de livres s'écroula avec un grand bruit. ☆2. En parlant d'une personne. S'affaisser soudain, sous l'effet d'un choc, d'une émotion violente. Le boxeur s'écroula sous les coups de son adversaire. Pris d'un malaise, il s'est écroulé dans la rue. S'écrouler en apprenant une très mauvaise nouvelle. S'écrouler en sanglots. Par exag. Fam. Se laisser tomber pesamment. S'écrouler dans un fauteuil, sur un divan. • Par ext. Ne pas pouvoir résister à. S'écrouler de rire. S'écrouler de fatigue, céder à la fatigue. ☆3. Fig. En parlant d'une institution, d'une organisation, d'un système. Tomber rapidement en décadence, s'anéantir, disparaître. Le Second Empire s'écroula après le désastre de Sedan. Ces théories se sont écroulées d'elles-mêmes. |